Menaces

Des cris et des bruits de coups émanaient d'un couloir. Scimtar donna des coups de poings dans un mur, hurlant sur Light qui avait une entaille sur la joue droite. L'asiatique n'avait étrangement pas l'air effrayé, malgré la différence de taille. Scimitar, pour le moins énervé par l'attitude calme de son ami, le saisit par les épaules et le plaqua durement contre le mur en criant:

"Où est-il? Dis-moi où il est!"

Light répondit calmement:

"Même si je le savais, je ne te le dirais pas, étant donné qu'il appartient à Ewy et pas à toi."

Le jeune homme brun eut un sourire effrayant. Il souleva Light par le col et lui grogna:

"Ré-ponds moi!"

Light déclara, toujours aussi zen:

"Tu ne devrais pas faire ça."

"Pourquoi ?"

Soudain, une liane fouetta avec vigueur le dos de Scimitar qui lâcha Light de surprise. Le jeune homme se retourna pour t'attaquer, mais le végétal s'était déjà rétracté. Pendant ce temps, Light avait atterri avec souplesse et avait défroissé son tee-shirt avec des caractères japonnais dessus. Il dit:

"Voilà pourquoi."

Scimitar se retourna vers Light, furieux. Il lui prit le poignet et le lui tourna violemment. Sous l'effet de la douleur, Light s'effondra. Il ouvrit la bouche comme pour crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Scimitar murmura avec un air sadique:

"Ne recommence jamais ça."

Il remarqua une présence au bout du couloir. Il lâcha Light, qui s'écarta vivement et qui frotta son poignet endolori qui commençait à virer au rouge.

"Tiens, on a de la visite! Tu en as de la chance, Light!"

L'asiatique voulait cracher sur cette enflure, mais s'en retint, préférant éviter la douleur.

On entendit des bruits de pas, et Sirkal arriva en courant dans le couloir. Il s'arrêta devant Scimitar, et ayant remarqué l'éraflure sur la joue de Light, lui cracha:

"Tu t'attaques à plus petit que soi, petit aristo égocentrique?"

Un bruit de pas souple et decidé raisonna dans le couloir .
Un ride de fustation fendait le visage d'habitude si serein du professeur Ferats , la tête plongée dans les paperasses qu'il portait , il remarqua à peine les étudiants , seul les cris le firent lever la tête , il s'arrêta à la hauteur du groupe et les scruta un instant .
Il leva un sourcil et fronça l'autre .

"Puis-je savoir ce que vous faites , messieurs ?"

Scimitar s'expliqua rapidement:

"Rien de grave, maître, on discute..."

Sirkal reprit:

"On fait une pièce de théâtre, avec des disputes, des batailles, des débats. C'est pour cela que on peut entendre des cris et des coups. Mais ce n'est pas dangereux."

Light se tenait en retrait, essayant de s'effacer.

Ferats prit un air amusé et equissa une moue moqueuse .

"Une pièce de théatre ? Comme c'est interessant ... Pour vos popres loisirs j'imagine , non ?"

Il se tourna vers Light .

"C'est vraiment très réaliste , ces blessures , on dirait des vrais ... Excellent votre professeur ... C'est en quelle occasion , cette pièce ? Vous ne me ferez pas croire que c'est pour la fête des mères , cela parraitrai un peu gros , venant de jeunes hommes comme vous !"

Sirkal répondit rapidement:

"C'est.. Pour l'anniversaire d'un ami !"

Il regarda sa montre, et prit un air angoissé. Il tira ses camarades par la manche, et leur dit:

"Vite... [adressant à Ferats] Nous sommes désolés de partir mais nous allons être en retard à une réunion. Au revoir, maître!"

Ils coururent et disparurent du couloir.

Le professeur ne dit rien , il les scrutta juste de ses yeux glacials jusqu'a temps qu'ils disparaissent du couloir .

*Tsss , c'est louche ... Réglemment de compte , rivalités ? Ralalala ...*

Son attention revint sur les papiers qu'il avait dans les mains , puis il s'en alla , précipitemment.