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 Pitite Nouvelle

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Aylora'Tysor
Gardienne des Oras
Aylora'Tysor


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Localisation : quelquepart dans le Manoir ... Cherchez bien , vous me trouverez peut être !
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MessageSujet: Pitite Nouvelle   Pitite Nouvelle Icon_minitimeLun 3 Nov - 5:58

Alors voilà une p'tite nouvelle faite pour le concours de mon cher bahut --" , bon c'est surtout pour Bettygre qui n'a pas un antivirus fichu de laisser passer un misérable texte x) , n'est ce pas ?
Bon autant en faire profiter tout le monde ! Qu'en pensez vous ? Faut il que j'modifie quelques trucs ? Et grande question , je met la moralité ou pas ? Paske j'hésite ...
Enfin bref . Awi , le sujet du concours c'était "La Montre" très inspirant , je vous l'accorde, et grâce à une de mes questions existentielle , voilà s'ke j'ai trouvé :





La Montre



Pour commencer , une présentation rapide ;
Carlisle Beaumont , voleur-escroc de profession . Grand blond vénitien , yeux verts … Sans vouloir me vanter , je peux dire que j’étais vraiment charismatique ! Passe temps ? Les graaandes soirées où tout le beau Monde se réunit , si vous voyez ce que je veux dire …
Particularité ? Je peux vous donner l’heure exacte, au millième de seconde près, avec zéro marge d’erreur, c’est pour cela que l’on m’a attribué le merveilleux surnom de … « La Montre » … Je peux aussi ajouter que je suis un graand collectionneur de montres et d’horloges en tout genre … volées !
Aussi, laissez moi vous raconter le dernier passage le plus marquant de ma misérable vie d’escroc professionnel ;

Paris, en 1878, lors d’une grande réception .

« Ainsi, c’est donc vous Carlisle Beaumont ? Jamais je n’aurai imaginé que la célèbre « Montre » soit un jeune homme, aussi … jeune ! Et … charismatique je dois dire !
Carlisle … »
Je profitais de l’instant d’hésitation de la jeune femme masquée pour lui baiser la main .
Ah ! Ces françaises ! Elles seules ont cette délicieuse façon d’écorcher mon prénom ! Ça ne rate jamais …
« Carlisle , reprit elle , quelle heure est-il , mon cher ?
- 22h18 et 36 secondes … Est-ce assez précis ? »
Pour toute réponse , la jeune femme crût bon d’éclater de rire .
« - Si vous n’étiez pas si charmant … Je croirais que vous avez dissimulé une montre , quelque part … »
Sur ces mots, elle souleva mon bras , regarda dans ma manche et fit de même avec mon second bras, ensuite, elle ouvrit ma veste et fouilla mes poches . Je levais les main en l’air, un sourire ironique aux lèvres .
« - Hé bien ma chère, vous n’avez pas froid aux yeux ! Ni aux mains d’ailleurs … Un autre que moi aurait était gêné, il me semble ! »
Elle s’arrêta et me sourit .
« - Bien que vous affirmiez le contraire … Je pense que vous n’avez pas été si insensible ! Je vous ai sentit trembler mon ami ! »
Elle porta son index à ma joue et la caressa tout en se retournant , pour disparaître dans la foule .

Ah ces françaises … Toujours à se croire irrésistibles, c’est très indécent, et où est le charme de la belle modestie dans tout ça ? Les anglaises ne sont pas comme ça …
J’avoue … J’ai tremblé, mais seulement par peur qu’elle se mette à fouiller ma chemise … Les jolies montres que j’avais dérobées … Les manches ! Pff ! Quelle manque d’originalité ! Et les poches …Absolument pa-thé-tique !

Je me dirigeai à mon tour dans la mare de robes pailletées et de bijoux voyants .
Juste avant d'aller vers le bar chercher un verre de fée verte, ou plutôt de "Spiritueux aux plantes d'absinthe", mon ouïe perçante intercepta une conversation des plus intéressantes …

« - Une magnifique pièce de collection ! Il a du la payer une fortune ! Raoul Destère ne sait plus vraiment où jeter son argent , mais là, c’était une aubaine , croyez moi .
- Il pourrait songer à le jeter à d’aimables citoyens comme nous ! Il en gagnerait, en prestige ! »
Je trouve amusant de vous préciser que ces deux hommes sont banquiers, des connaissances … je trouve aussi terriblement comique sa petite phrase à double sens ! Je me demande encore si c’était voulu … Enfin revenons à nos deux moutons, ou banquiers, c’est vous qui voyez .
« - Ah ah ! Bien vrai mon ami ! Cette horloge date du XVIème siècle , vraiment une belle acquisition vous dis-je ! »

Ainsi ce bon vieux Raoul avait fait des folies … Intéressant !

Je parcouru de nouveau la foule, d’un pas rapide, lorsque mes yeux s’arrêtèrent sur la splendide montre en or que portait, une femme « mûre », dirais-je par politesse toute naturelle .
Chance ou pas ? Elle me dévisageait en souriant .
« Madame … Je ne pense pas vous avoir été présenté . » Je m’inclinai tout en lui faisant un baise-main .
Elle gloussa et fit battre son grand éventail .
« Carlisle Beaumont pour vous servir . Peut être me connaissez vous mieux sous le nom de « La Montre » ?
Elle fit de grands yeux . Je pris une de ses mains dans la mienne et serra son poignet , inutile de préciser que c’est celui qui portait la montre .
« Pour vous prouvez que je ne suis guère un imposteur … Il est 22h36 et 2 secondes , précises ! Voyez que je n’ai point regardé votre montre , mes yeux étaient trop occupés à admirer les votre , sans doute l’avez-vous remarqué . »
Je posai délicatement sa main contre mon cœur . Aussi habilement que possible, continuant de la complimenter, je défis le fermoir et fis glisser la montre dans ma manche . Je posai maintenant sa main sur sa poitrine, puis, la lâchai .
Comme prévu, elle la laissa sur place .
Je m’inclinai une toute dernière fois et disparus dans la foule .
C’était tellement … facile …

Je partis rapidement vers le couloir qui menait à la sortie , il fallait disparaître avant qu’elle ne découvre que sa magnifique montre n’était plus à sa place initiale …
Mais subitement, mon pied heurta un obstacle et je tombai de tout mon long sur le carrelage glacé, autant vous dire que le choc fut rude …
Comble de la discrétion, l’ex montre de ma femme « mûre » fut projetée quelques mètres plus loin .
Lorsque je me remis sur pied, et me retournais par la même occasion pour voir le mystérieux obstacle, je sentis quelque chose de froid et coupant contre ma gorge .

« Ramassez là, du bout des doigts, je vous regarde » Fit une voix féminine et étrangement familière .
La chose froide et coupante s’enfonça légèrement dans mon pauvre cou, et c’est pour cela que je m’exécutai .
Quand je lui tendis la montre, elle retira le poignard, et la prit d’un geste vif et rapide . Cependant, peut être pas assez rapide car j'en profitai pour me retourner et arracher son masque . Prise de surprise , la jeune femme m’enfonça le poignard dans l’abdomen, mais le retira de suite voyant le fruit de ses réflexes. Je succombai .
Elle ouvrit grands les yeux et lâcha un hoquet de stupéfaction . Elle se baissa sur mon corps immobile, les yeux grands ouverts, je la dévisageais, une lueur d’incompréhension dans le regard .
Elle s’agenouilla à mon côté lâchant la montre et le poignard . Elle regarda ensuite l’endroit où ma chemise était arrachée ; il n’y avait pas une seule goutte de sang .
Elle tata , ses doigts tombèrent sur quelque chose de dur , froid et métallique . Elle le retira .
C’était ma montre à gousset préférée, mon porte bonheur ! Un cadeau de mon père, qui selon lui se transmet de générations en générations … et véritable porte bonheur vu qu’il venait de me sauver la mise .

Profitant de son moment d’incompréhension, je relevai la tête, la saisis d’un bras et
l’embrassai . Durant ce baiser passionné , je pris la montre qu’elle avait laissé tombé , et la glissai … dans ma manche !
Le tout est de savoir bluffer, mes amis, le tout est de savoir bluffer...
« Vous pouvez la garder … Je n’en veux plus … » Me dit elle en se relevant à son tour .
« - Vous êtes sûre ? C’est dommage , j’aime avoir des choses convoitées , si vous n’en voulez plus … Cela n’a plus d’intérêt , car pour moi , le désir possède encore plus de valeur que la valeur sentimentale ou la valeur monétaire … »
Elle m’agrippa le bras et me fixa dans les yeux avec une intensité plutôt troublante , je dois l’avouer …
« - Je désire autre chose , désormais … »
Gêné et ennuyé , je me retournai vers la sortie , mais elle resserra son étreinte .
« - Je dois partir , mais … Disons 00h00, demain, ici même ? Soyez à l’heure ! »
Elle me lâcha et je me dirigeai à pas de course vers la sortie .
« - Qu’est ce qui me garantit , que vous viendrez ? »
« - Cette montre que vous ne m’avez pas rendue … C’est un cadeau de mon père , elle se transmet de générations en générations … C’est mon bien le plus précieux , et c’est aussi ma seule garantie ! »
Lançai-je sans me retourner .

La nuit tombe lentement en été, il fait jour longtemps, mais un Maestro comme moi sait attendre, et tout vient à point à qui sait attendre .
J’avais réussi à m’introduire chez ce vieux Raoul sans aucuns problèmes, ses vieux valets séniles n’y avaient vu que du feu !
J’étais donc maintenant dans la pièce contenant le bien tant convoité … L’horloge du XVIème siècle … Même dans le noir , je voyais déjà combien elle était magnifique … Ses tics-tacs majestueux me donnaient des frissons … Je m’approchai et caressai le bois du bout des doigts , je sentais les gravures fines et délicates .
Soudainement , la logique implacable comme toujours , éclaira ma sombre lanterne .
En effet … Quel stupide, crétin illogique, impulsif sans aucuns sens pratique j’étais ! Comment allais-je transporter cette monumentale horloge ? Et mieux, comment allais-je la sortir de cette maison ? Primo, sans me faire remarquer ? Secundo, j’avoue être un peu frêle … Allais-je porter cette lourde et encombrante horloge à la force de mes deux bras ? Quel pauvre imbécile imprévoyant je faisais … Mais quelle bérézina !

22h58 . Cela faisait un quart d’heure que la jeune femme attendait dans le hall .
Elle serrait le précieux objet dans sa main ; elle n’avait cessée de penser à cette montre .
En même temps, elle se détestait ; c’était bien son genre de tomber amoureuse au premier regard … Un détestable romantisme …
Enfin, elle se consolait en se disant qu’elle n’y pouvait rien, après tout, ne dit-on pas que l’amour est incontrôlable ?
Au fil des minutes, son pouls accélérait ,son cœur battait la chamade .
Les secondes passaient tellement lentement …

Je caressais amoureusement une dernière fois l’horloge, tout en me maudissant intérieurement. La vie est pleine de surprise ! Je me décidai enfin à partir, cela aurait été un comble de me faire prendre, alors que je n’avais rien pu voler !
Je sortis pas la fenêtre où j’étais entré, l’avantage des salons, c’est qu’ils sont souvent au rez-de-chaussée .
Je marchais dans la rue, les mains dans les poches, traitant les pieds, tout en m’insultant silencieusement .
Minuit sonna . Le rendez-vous ! Cela me revint à l’esprit, la jeune femme …
Bonne nouvelle en ces sombres heures ; j’allais récupérer ma montre !
Je rassemblai mes dernières forces et couru aussi vite que possible , une chance que ce vieux Raoul n’habitait pas très loin !
En une minute j’étais à la porte . Lorsque je posai la main sur la poignée, je sentis une douleur indescriptible à l’intérieur de mon être, comme si toutes mes entrailles se mettaient à exploser en milles morceaux, comme si mon âme elle-même se brisait .

Une minute plus tôt .
Lorsque minuit sonna, elle crut que son cœur allait exploser. Elle regarda partout autour d’elle, se retournant au moindre bruit. Son cœur battait à tout rompre, il allait arriver dans quelques secondes !
Elle s’imaginait déjà entrain de bouder pour ses quelques secondes de retard, le laissant la supplier de lui pardonner .
Durant une interminable minute , elle attendit .
Puis, 00h00 passa, il n’était pas là, il n’était pas venu .
L’excitation de la jeune femme se transforma en rage, en haine .
Comment avait il pu lui faire cela ? A elle ; elle avait sa montre, son bien le plus précieux, le cadeau de son père, et , et … il n’était pas là ...
Elle lâcha la précieuse montre . De son pied droit , elle enfonça son talon dans le cadran, et le martela de coups , savourant avec une délectation sordide l'agonisement de ce qui restait de la montre .
Lorsqu’elle ne fut plus qu’un tas de métal doré informe, elle s’arrêta, et se dirigea vers la sortie .

( Moralité ; Si vous voulez mon avis, il n’est jamais bon de briser le cœur de quelqu’un au risque de se retrouver brisé sois-même )



[J'ai corrigé mes fautes , il doit en rester encore quelques unes mais bon xD]


Dernière édition par Aylora'Tysor le Mar 11 Nov - 11:31, édité 18 fois
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Bettygre
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MessageSujet: Re: Pitite Nouvelle   Pitite Nouvelle Icon_minitimeLun 3 Nov - 8:10

Tro cool j'adore (et oui mon antivirus est un sale c**)!Incroyable,où tu vas chercher ça!?!
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Pitite Nouvelle
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